Coq au vin !
Plat convivial apprécié de tous – idéal pour une grande tablée !
Allez en cuisine !
Plat à réaliser de préférence la veille.
Ingrédients pour 6/8 personnes : 1 coq de 2 à 3 kg coupé en morceaux – 300g de lardons de qualité (poitrine de porc fumé) – 250g de champignons de Paris – 1 gros oignon émincé – 24 oignons grelots (petits oignons) – 2 cuillers à potage de farine – huile d’arachide – 3 carottes épluchées, coupées en rondelle – 3 gousses d’ail dégermées et écrasées – 5cl de cognac – huile d’olive – thym et laurier – sel et poivre du moulin – 1 bouteille de vin corsé (Cahors – Vins de bourgogne) – Cuisson : 2 à 3 h suivant la qualité du coq – Coût moyen – Simple à réaliser.
Dans une cocotte, mettez à chauffer 50 g de beurre et deux cuillers à soupe d’huile. Ajoutez 150 g de poitrine de porc fumé préalablement coupée en petits dés (comme pour faire des lardons) et blanchie (bouillie 2 minutes dans de l’eau portée à ébullition), 1 gros oignon haché grossièrement – Lorsque l’oignon commence à dorer, le retirer ainsi que le lard, réservez sur une assiette – Mettre les morceaux de coq dans la cocotte. Les tourner de façon à ce que la viande soit raidie sur toutes ses faces et dorée. Flambez au cognac – Enlevez les morceaux de viande, les réserver dans un plat – Mettez deux cuillers à soupe de farine dans la cocotte. Bien remuer le tout jusqu’à ce que la graisse soit absorbée – Versez un litre de vin de rouge corsé – bien mélanger – puis remettez les morceaux de viande. Ajoutez l’oignon et les lardons, les 2 gousses d’ail écrasées, sel et poivre, 2 branches de thym, 1 feuille de laurier. Laissez cuire à feu très doux. Le liquide doit à peine frémir, sous peine de perdre son parfum. – il est important que la viande soit recouverte de vin pour éviter le dessèchement , si besoin additionnez d’eau ou de bouillon de poule.
Une demi heure avant la fin de la cuisson, découvrir la cocotte afin que la sauce réduise un peu.
Incorporez 200 g de champignons de Paris coupés en petites lamelles préalablement passés à la poêle 10 minutes et les oignons grelots + les lardons.
Technique : glaçage des oignons (grelot) : dans une sauteuse plate mettez vos petits oignons, 20 gr de beurre, 2 morceaux de sucre, salez, puis couvrez à hauteur avec de l’eau. Recouvrez avec un papier sulfurisé et laissez cuire doucement jusqu’à l’évaporation de l’eau et le « glaçage » des oignons – Vos oignons vont être brillants et dorés.
Pour accompagner ce plat je vous propose des morceaux de pain grillés à la poêle et frottés d’ail – des tagliatelles fraîches – pommes de terre vapeur –
Astuces :
Si vous êtes pressé vous pouvez choisir un beau poulet fermier vous gagnerez du temps de cuisson.
Si vous avez une jolie cocotte n’hésitez pas à servir le plat sur table, votre préparation restera bien chaude si non prévoyez un réchaud de table.
Si il vous reste de la sauce, n’hésitez pas à la congeler, vous pourrez la déguster avec un oeuf poché ou une entrecôte.
A vos fourchettes les gourmands !
Chère Anne,
J’en salive d’avance ! Vivement ce week end pour cuisiner un peu… Je n’ai rien à redire de ta recette qui emporte mon suffrage.
Non, je ne partirai pas, cette fois ci, dans des délires de précisions sur ces animaux à ailes mais non volants, au demeurant forts affectueux (si, si la poule est câline assez…)
Pour la forme, j’aimerai juste savoir si tu as déjà entendu parler de cette même recette réalisée avec un Château-Chalon ?
Car si je n’ai rien à retirer à ta recette ou à ajouter (à part mon couvert à ta table…), c’est bien du vin que je veux t’entretenir.
Plus que le cahors, je favoriserai un morgon ou un volnay vieux pour préparer ce plat.
Pourquoi ? Simplement parce qu’il n’y a pas de meilleure alliance que de servir la même bouteille de vin (à boire) que le vin ayant servi à la cuisson de la volaille. Or, je place le morgon ou le volnay devant le cahors.
Mais là encore, tout n’est qu’affaire de goût…
Ceci dit, je te bloggue sur les deux joues.