Riz au lait – Recette familiale
Avec ou sans chemise… C’est comme vous l’aimez le riz au lait !
Le secret est dans la cuisson !
- Ingrédients pour 4 personnes :
- 1 litre de lait entier – 75 gr de riz rond – 50 gr de sucre semoule – 1/2 sachet de sucre vanillé.
Préparation : 10 minutes – Cuisson : 50 à 60 minutes – Th : 8/240° – 5/150°
Préchauffez votre four – Th 8/240°.
Passez votre riz rond sous un filet d’eau froide – le déposer dans votre plat – Versez le sucre semoule et le sucre vanillé – terminez par le lait entier – Mélangez le tout.
Et hop au four !
Début de cuisson Th 8/240° pendant un 1/4 heure – lorsque le lait frémit – diminuez la température de votre four Th 5/150°. Une pellicule va se former : c’est la fameuse chemise – Celle – ci doit être colorée couleur caramel.
Leriz au lait est cuit lorsqu’il est onctueux et qu’il reste encore un peu de liquide, la fameuse crème de lait !
Astuces culinaires:
Vous pouvez si vous le souhaitez aromatiser votre riz au lait avec de la cannelle – pourquoi pas du chocolat.
Le sucre vanillé peut être remplacé par une gousse de vanille.
Si vous souhaitez réduire le temps de cuisson au four, vous pouvez faire bouillir votre lait avant de l’additionner dans votre plat.
Dessert sympa pour 3 €uro !Belle dégustation pour ce riz au lait !
j’ai essayé mais n’y a t-il pas une erreur dans les proportions: 75 g de riz pour 1 litre de lait? Du coup ça a fait un lait au riz! Je ne parle pas de la crème de riz non non. Peut-être que mon four ne chauffe pas assez! enfin je vais réessayer!
bonjour cousine par alliance,
voilà une recette qui me parle, en normande d’adoption que je suis je vois là un dérivé de la Teurgoule (« tord la goule » tellement c’est chaud).
La croûte noire tant prisée s’appelle donc une chemise ?
Merci pour ton blog, je pense que je viendrai te rendre visite de temps en temps.
J’adore !
Un vrai délice, mais comme j’adore le chocolat, j’ai aromatisé le riz avec du chocolat, ce n’est pas bon pour ce que j’ai (quelques grammes voire quelques kilos en trop) mais cela valait le coup !!!!!
Encore une victoire d’Anne Hélène !
« Ah, je riz… de voir Anne Hélène sans écumoir ! »
(dans la droite lignée de « L’Air des Bijoux » dans le Faust de Goût-nod !)
Car c’est bien de riz dont il s’agit !
Et de quel riz ! du Carnaroli ou de l’Arborio, à l’extrême limite.
Car à défaut de précision du chef, je vous invite à essayer le Carnaroli.
Issu du Piémonte (Italie), le carnaroli est certainement le riz le plus prestigieux de la production italienne (même si l’arborio est le plus utilisé dans les risotti).
C’est le “superfin” par excellence, le summum de la céréale de la famille des poacées. Issu de la riziculture de Vercelli, il a été surnommé par certains italiens (qui ne manquent pas de modestie) « le caviar des riz » ou « le prince des riz »…
Ce riz, qui demeure très jeune (environ 60 ans), a un grain (de folie ?) qui cuit sans se désagréger, ce qui est plus que nécessaire dans la réalisation de tout riz au lait qui se respecte. Pour cette capacité de tenue, il est aimé tant par les grands chefs de cuisine que par les cuisiniers moins experts et les simples amateurs (dont je suis).
Concernant la recette en elle même, elle me rappelle un peu « la Terrinée de riz des noces bretonnes », le riz paimpolais ou la teurgoule (ou torgoule) normande dans lesquels on ajoute, en plus des autres ingrédients, un peu de beurre salé (50 grammes) et dont la cuisson est plus ou moins longue.
C’est d’ailleurs dans la durée de la cuisson que réside la chemise… ce qui n’est pas le cas du pantalon, contrairement à ce que croit Rika lorsqu’elle chante :
« Ce soir, nous irons manger
la terrine dans le pantalon
Ce soir, nous irons macher
la chemise du riz breton »
(texte original de George Manfield – Disque sorti en 1975 sur le label Philips – 2 minutes et 24 secondes de supplice)
Décidemment, cette recette me rends musical. Il est donc grand temps que je m’arrête car je sens monter en moi, Chère Anne, l’ultime question culinaire, celle qui brûle mes lèvres (c’est toujours mieux que mes doigts) et à laquelle j’attends encore la réponse qui me comblera de bonheur…
Allez, je craque, je la pose !
As-tu, cher Chef (je sais, ça fait bizarre la première fois), réalisé avec succès la recette du gâteau de Peau d’Âne ?
Non, ne réponds pas tout de suite. Essaies encore une fois et viens en mon humble logis pour expliquer aux petites filles qui y vivent que les contes sont merveilleux parce qu’imaginaires…
Ou plutôt non. Réussi le gâteau et mange le en louant la candeur de leur âge.
Sur ce, je te blogue sur les deux joues.
Le concombre lacté